Les différentes étapes d’un test de paternité

La législation française reste réticente sur toute manipulation génétique effectuée en dehors d’un cadre judiciaire ou scientifique. Ainsi, si vous comptez effectuer un test de paternité qui devrait avoir une valeur juridique, il faudra saisir la justice. Il y a quelques étapes à suivre dans la procédure des tests ADN.

Formuler une demande de test de paternité auprès du tribunal

Lorsque vous avez des doutes sur la filiation, la première étape vers le test de paternité serait la demande. Pour que votre requête soit acceptée, il faudra qu’elle fasse partie des motifs reconnus par la loi. Ce sont notamment, les enquêtes policières, les recherches scientifiques ou le règlement de litige demandant la confirmation des liens de parenté. Chez les enfants adoptés, la demande est à faire par les enfants eux-mêmes. La requête s’adresse au Tribunal de Grande Instance qui décide de sa recevabilité ou non. Le juge a tout à fait le droit de refuser si les preuves matérielles appuyant la demande ne sont pas suffisantes. Les éléments factuels tels que les photos font partie des pièces demandées par la Cour. Puis, les personnes concernées dans l’affaire doivent donner leur accord par écrit pour un prélèvement de cheveux, de la peau ou de la salive. Il est possible d’effectuer un test de paternité en passant par des sites comme https://www.pro-paternite.com/. Les résultats sont fiables. En revanche, ceux-ci n’ont pas de valeur juridique. Cette solution convient donc si une personne veut juste dissiper un doute sans engager une action en justice.

Choisir le laboratoire parmi les propositions du juge

Quand le juge accepte enfin un test de paternité, il enclenche la procédure en indiquant au demandeur une liste de laboratoires. Il y a au moins deux choix parmi lesquels il peut décider. Dans tout l’Hexagone, une quinzaine d’établissements agréés par l’administration centrale opèrent. Pour bien choisir, la comparaison de différents visas est indispensable. Le test demeure payant sur tout le territoire. Il faut débourser une certaine somme pour disposer d’un kit de prélèvement. Les personnes concernées doivent se déplacer dans les locaux du laboratoire. Outre le sang, la salive, l’épithélium buccal ou d’autres pièces contenant des morceaux d’ADN peuvent suffire. Après la réception des premiers résultats, il est possible de demander une vérification. Cette confirmation fait déjà partie de l’offre initiale, mais reste facultative. Dans tous les cas, le verdict des séquences ADN est sans appel. La fiabilité des résultats est de l’ordre de 99,999 %.

Les différentes étapes d’un test de paternité

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